• Collaborateur
  • Contactez-nous
  • en
  • nl
ColruytGroup
ColruytGroup
  • À Propos
    Fermer
    Accueil
    Historique
    Notre mission et nos valeurs
    Chiffres clés
    Entrepreneuriat durable
    Découvrez notre stratégie en matière de durabilité
    Le Nutri-Score : mieux savoir pour mieux choisir
  • Marques
  • Investisseurs
    Fermer
    Accueil
    Presse financière
    Rapport annuel 2019/20
    Tous les rapports annuels
    Informations destinées aux actionnaires
    Découvrez notre rapport annuel 2019/20
  • Presse
    Fermer
    Accueil
    Communiqués de presse
    Espace multimédia
    Rappels de produits
  • Travailler chez nous
    Fermer
    Accueil
    Faire ensemble
    Grandir ensemble
    Rêver ensemble
  • Collaborateur
  • Contactez-nous
  • en
  • nl
  • {{item}}

Articles

  • {{item.name}}

Chercher d'autres articles

Presse financière

  • {{item.name}}

Chercher d'autres articles de presse financière

Espace multimédia

  • {{item.name}}

Parcourir l'espace multimédia
{}
start portlet menu bar

Afficheur de contenu Web

Display content menu Display portlet menu
end portlet menu bar
  • Accueil
  • Histoires
  • Campagnes
Partager

Accès aux services et à l’innovation

Sans terre ni eau, un agriculteur ne peut rien entreprendre. Mais les connaissances, les crédits, les informations sur les marchés et la technologie sont également des « matières premières » indispensables à une bonne agriculture. Et ce sont souvent ces services auxquels les producteurs des pays en développement n’ont guère accès. Il s’agit pourtant d’un facteur déterminant pour la productivité, la qualité, la sécurité alimentaire et les répercussions environnementales. Comment la collaboration entre les partenaires de la filière peut-elle améliorer l’accès des agriculteurs aux services essentiels et à l’innovation ? 

L’agriculture nécessite une formation constante afin de rester au courant des nouvelles connaissances et techniques. Mais pour les projets de filières, nous travaillons très souvent avec des agriculteurs qui ont rarement eu l’occasion de s’instruire et sont peu lettrés.

Le quinoa du Pérou provient par exemple de la région d’Ayacucho, une zone délaissée où la qualité de l’éducation est faible et où s’exiler en ville semble la meilleure option pour se dessiner un avenir plus favorable. « Avec la Collibri Foundation, nous soutenons donc la ferme pilote que Solid a créée là-bas », explique Mieke Vercaeren de Colruyt Group. « Les jeunes de moins de 23 ans peuvent suivre pendant trois ans une formation parascolaire axée sur trois piliers : les connaissances agricoles, l’esprit d’entreprise et le développement personnel. Au cours de la troisième année, ils sont formés pour mettre sur pied leur propre entreprise. Cela peut être dans le secteur du quinoa, mais aussi de l’élevage ou de la production de miel, fleurs ou légumes. » Les jeunes sont invités à payer une petite contribution personnelle de 5 euros.

Au Nicaragua, nous misons sur un modèle structurel. Sur une période de 5 ans, 75 jeunes auront l’occasion de participer au projet « La Juventud Sí Puede » (Yes, Youth Can), qui se concentre notamment sur les bonnes pratiques agricoles et la greffe de plants de cacao. « Ces jeunes proviennent de milieux économiquement défavorisés, et un peu moins de la moitié d’entre eux sont des filles », explique Joris Aertsens de Rikolto. « Grâce à une bourse de la Collibri Foundation, ils suivent un programme de 20 jours au Honduras, organisé par l’institut de recherche FHIA et l’université CURLA. Ceux qui décrochent leur diplôme transmettent à leur tour leurs connaissances à d’autres jeunes de leur communauté au Nicaragua. »

Le crédit : d’une importance capitale

L’accès au capital d’exploitation est peut-être le principal obstacle pour les jeunes coopératives. Il est préférable qu’elles rémunèrent leurs membres dès qu’ils livrent leur récolte, même si l’acheteur final n’a pas encore payé. 

Pour le café du Congo, Colruyt Group a décidé d’exceptionnellement préfinancer les conteneurs achetés à la coopérative Kawa Kabuya. C’était crucial, car il n’existe pas de système bancaire local solide qui permet aux agriculteurs d’emprunter à des conditions abordables. « La décision de Colruyt Group fut également un signal de confiance important pour les autres financiers », poursuit Joris Aertsens. « Sans cette décision, Alterfin (un investisseur social) n’aurait par exemple pas accepté aussi rapidement. »

Pour Colruyt Group, c’était une première ! C’était un pari calculé et nécessaire que les collaborateurs ont défendu en interne, car ils avaient une grande confiance en l’équipe de Rikolto en République démocratique du Congo.

L’innovation et l’accès à la technologie

Les nouveaux modèles commerciaux dans lesquels les partenaires de la filière travaillent en étroite collaboration ne se contentent pas d’offrir un meilleur accès aux services. Ils soutiennent également l’innovation grâce à une collaboration en vue d’améliorer les processus et à l’implémentation de solutions technologiques. Dans les entreprises inclusives, les innovations sont mises au point avec les agriculteurs, et non à leur place. L’innovation inclusive offre donc la possibilité de rester compétitif sur des marchés dynamiques, d’améliorer la valeur commerciale des biens et services et de partager les bénéfices d’innovation avec des partenaires.

Les producteurs sénégalais de bananes ont par exemple bénéficié des connaissances et de la technologie de l’importateur Agrofair. Ce dernier a fait venir des experts de Côte d’Ivoire, du Costa Rica et du Panama pour former les agriculteurs aux bonnes pratiques après la récolte, ainsi qu’au lavage et à l’emballage des bananes. Colruyt Group a contribué à la mise en pages d’un guide pratique composé de photographies et dessins en vue de rendre les bonnes pratiques agricoles accessibles aux producteurs illettrés.

L’introduction d’un retourneur de compost, de systèmes d’irrigation et de téléphériques est également bénéfique pour la production et la charge de travail des agriculteurs. Ils augmentent simultanément la qualité du produit fini pour les clients. Ces innovations n’auraient pas été possibles sans collaboration avec les différents partenaires. « Mais la technologie n’est toutefois pas une garantie de succès », se souvient Philippe Toussaint de Colruyt Group. « Cette méthode d’investissement entraîne trop peu d’implication de la part des agriculteurs. Nous sommes parvenus à un meilleur équilibre avec les producteurs de café au Congo. »

Pour le café du Congo, la technologie des microstations de lavage était le chaînon manquant pour favoriser la production de café de qualité. 100 agriculteurs sont organisés en coopérative (dans laquelle ils ont dû investir eux-mêmes), autour d’une station de lavage.  Elle est facilement accessible aux producteurs et fournit des emplois locaux. « C’est un exemple d’innovation qui a été testé et optimalisé avec les agriculteurs », déclare Joris Aertsens. En raison de la structure décentralisée des microstations de lavage, il se peut toutefois que la qualité soit parfois plus difficile à garantir. « Mais si elle est correctement suivie, nous constatons qu’elle peut aboutir à une meilleure qualité. »

Dans le cadre du projet de filière autour des fruits de la passion en Tanzanie, nous avons travaillé avec une ferme pilote (nucleus farm) d’une entreprise privée. Les petits producteurs locaux peuvent y observer et apprendre les bonnes pratiques agricoles. Un tel modèle permet de compléter une « production de base » stable avec un groupe en pleine évolution de petits producteurs qui apprennent à respecter les mêmes pratiques. Des technologies peu coûteuses telles que le refroidissement au charbon de bois pour préserver les fruits de la passion après la récolte ont également été lancées de cette manière. L’introduction d’une nouvelle variété s’est toutefois mal passée. L’exportateur l’a promue unilatéralement, sans consulter les agriculteurs ni les autres acteurs de la filière. Voilà pourquoi il vaut mieux que l’innovation soit inclusive.

Le greffage de plants de cacao résistants aux maladies a été présenté aux producteurs de cacao du Nicaragua avec le soutien de la Collibri Foundation de Colruyt Group et de l’université CURLA. Les jeunes créent de petites unités commerciales autour de ces connaissances et techniques, comme la production d’engrais biologiques, qui sont des services liés à la filière. « Travailler avec des jeunes était crucial », poursuit Karen Janssens de Colruyt Group. « Ils étaient ouverts aux dernières méthodes telles que le greffage, alors que de nombreux agriculteurs de l’ancienne génération se méfient des nouvelles techniques. »

« Mais l’innovation ne se résume pas aux nouvelles techniques et technologies », conclut Philippe Toussaint. « Elle se manifeste aussi dans le processus de collaboration et les outils utilisés. Je pense à la méthodologie de l’atelier et au plan par étapes que nous avons mis au point, à l’outil d’analyse ou à l’application de la méthodologie LINK… Dans ce contexte, il s’agissait d’innovations ! »

En résumé : ce que nous avons appris

  • La volonté réelle des partenaires de trouver une solution exige de réfléchir (et d’agir) en s’éloignant des schémas et rôles traditionnels.
  • Une analyse (financière) de la coopérative est importante, car elle permet de déceler les points problématiques et réagir. Grâce à un préfinancement temporaire ou à l’accès à un marché d’exportation, ils peuvent parfois évoluer plus rapidement et accéder ensuite plus facilement à de nouveaux services, comme pour un prêt bancaire.
  • La formation et l’accès aux connaissances sont essentiels pour renforcer les organisations agricoles et les transformer en partenaires à part entière. Colruyt Group et le fonds de la Collibri Foundation peuvent jouer un rôle unique grâce à l’association de projets commerciaux et éducatifs.
  • Toutes les parties doivent soutenir la technologie et l’innovation. Les agriculteurs veulent là aussi s’impliquer dans le projet. L’innovation est ainsi mise en œuvre efficacement.
  • Les jeunes représentent un canal potentiel pour les innovations et nouvelles techniques, par exemple par le biais des formations. Ils sont « naturellement » plus réceptifs aux innovations.
  • À Propos
  • Nos Marques
  • Investisseurs
  • Presse
  • Travailler chez nous
  • Contactez-nous
  • Suivez-nous
ColruytGroup
  • © Colruyt Group 2021
  • Cookies
  • E-mail disclaimer
  • ${title}${badge}
${loading}