Du poulailler de Dinant à la table des voisins :

l’engagement durable de Delphine

Élever des poulets autrement, c’est le pari relevé par Delphine Tasiaux-Ladouce, éleveuse dans la région de Dinant. En partenariat avec Colruyt Group, elle s’est engagée dans une filière plus respectueuse du bien-être animal, transparente et locale. Elle nous raconte cette transition, en compagnie de Alexandre Manise, Partnership Manager Farming chez Colruyt Group.

Delphine Tasiaux-Ladouce, Furfooz

Comment a démarré votre implication dans l’élevage de poulet ?

Mes parents ont lancé leur activité en 1998. Mon mari et moi avons repris leur ferme en 2014 et le métier s’est assez naturellement imposé à moi. Mes parents ont passé la main progressivement jusqu’en 2021.

Vous avez rapidement quitté la filière classique de l’élevage. Pourquoi ?

La filière dite standard ne correspondait pas à notre philosophie. On cherchait une autre manière de travailler. Alexandre nous a proposé une rencontre avec Colruyt Group. Dès le départ, ça a bien accroché. Ils apportaient des réponses concrètes.

Qu’est-ce qui vous a séduits ?

Delphine:
Le bien-être animal. La densité est plus faible, les poulets ont plus d’espace, de la lumière naturelle, des perchoirs, des jouets. Tous ces aménagements permettent aux poulets de se rapprocher de leur comportement naturel. Même à l’abattage, une méthode au gaz évite la souffrance. C’était essentiel pour nous.

Alexandre Manise:
Le bien-être pendant toute la vie de l’animal est fondamental. Et pour que ce soit possible, il faut pouvoir dialoguer directement avec les éleveurs.

Comment fonctionne cette filière alternative ?

Delphine :
On travaille sur cinq maillons : couvoir, coopérative d’éleveurs, firme d’alimentation, abattoir et le client final. C’est plus transparent. On a participé à l’élaboration de la formule de prix. Les investissements que nous avons dû réaliser comme l'installation de la lumière naturelle ont été pris en compte par Colruyt Group.

Quel est la vision de Colruyt Group ?

Alexandre :
On veut garantir un approvisionnement local à long terme. Le sourcing belge est crucial chez Colruyt Group. Dans 30, 40 ans, on veut toujours pouvoir proposer des produits d'origine belge dans nos magasins, produits par des entreprises agricoles familiales belges. C'est pour nous un atout et pour ça, on a besoin que les consommateurs achètent et soutiennent le produit. Travailler main dans la main permet d’ajuster les choses ensemble, selon les réalités du terrain.

Quelles valeurs partagez-vous avec Colruyt Group ?

Delphine :
La première chose, c'est le respect. Je trouve qu'il y a beaucoup de respect de leur part, à tous points de vue. Vraiment. Respect, engagement et la confiance aussi, ce sont vraiment des valeurs que je retrouve et que je peux vraiment transposer dans mon exploitation. Ce qui était séduisant, c’est qu’on a travaillé sur les cinq maillons d'une filière. On était autour de la table avec Colruyt Group et les partenaires pour discuter. Autant de communication avec l'éleveur, c'était inédit pour nous.

Alexandre :
Pour conscientiser les consommateurs, il faut une communication claire et des engagements forts. Nous souhaitons aider les consommateurs à conscientiser l'impact de leurs achats quotidiens.

Delphine :
Dans ces conditions, je me vois bien fonctionner comme cela jusqu’au bout de ma carrière avec eux.

Cultivons ici ce qui est bon

Avec son slogan, « Cultivons ici ce qui est bon », Colruyt Group met en lumière l’origine locale de ses produits à retrouver dans ses enseignes Colruyt Meilleurs Prix, Okay et Spar.